Sur des rideaux ployés d'un jade pulpeux
Se prennent ainsi dans des valses légères
Entre des silences aux moiteurs sinueuses
Des soupirs étouffés où s'absorbe le son
Qui étale d'une feinte pesanteur troublante
La musique chaude de leurs amours lentes
Tendres amantes, délicates perverses
Elles se grisent ensemble d'un silence odorant
Prises dans le manège d'un vertige lent
Qui les frémit en grandes vagues brunes
Tout contre le bord de leurs lèvres fardées
D'une crème d'amarante luisante et mouillée.
Antonia de Réus de la Torre
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