Toi qui te dresse la corve sorcière.
Enfonce le doigt.
Contourne l'orbite empointe le globe
Et que s'ouvre le rond du fluant denditrique
Où se trempe la glaire des humeurs poisonnantes
Qui derrament le noir en dévales montagnes.
Toi qui te rampe l'aragne vipère.
Goule ta bouche
Encrève le corps démembre le centre
Aspire le sangre mère et recrache l'ordure
Et que s'incartent les lobes blancs de l'organe vivant
Où se trempe la glaire des humeurs poisonnantes.
Toi qui te tend la cabre sorcière
Aspire le sang
Enfonce le pieu fouaille l'entraille
Empale le corps jette le dans l'ornière
Et que s'ouvre le front du puant infestique
Où s'exhale la mer des pueurs foisonnantes
Et les pieuvrent gluant sur ta joue pustuleuse.
Antonia de Réus de la Torre
La Romanerie au château.
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