Dans les rues de Grenade s'avalanche la nuit
Comme la marée lente d'une longue mer calme
Et dans l'odeur suave des iris assoiffés de jasmin
Se devine entre de brèves bouffées de chaleur
La couleur givre opaline d'un jardin d'élégantes.
Derrière la blancheur immobile des murs
Où la touffeur s'en va d'une traîne indolente
La quiétude du soir fait s'aplanir le silence.
Et l'on entend le chant des orgues cristallines
Résonner à l'envi dans le passage des murs.
Antonia de Réus de la Torre
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