Dans la froide et calme indifférence
D'un vaste jardin alourdi de silence
Se déroulent d'une traîne mensongère
Des fleurs gisantes enrobées de misère.
Les roses délavées aux nacres effeuillées
S'alarmant d'oubli sur les tombes endeuillées
Se prennent d'un long baiser tourmaline
Attristé aux lettres dorées de claire citrine.
Mais se fond d'une larme le ciel glabre
Qui refleurit d'une étoile givrée le marbre
Au cimetière délabré étreint d'une fête
Morte bientôt de ses fleurs que l'on jette.
Antonia de Réus de la Torre
Lebreil
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