LE PRINTEMPS REVIENT DÉJÀ MAIS TOI TU N'ES PAS LÀ. LE TEMPS EST CRUEL QUI PASSE ET NE S'ARRÊTE
PAS.
L'ENTENDS TU RIRE DANS LE GRAND VIDE DU SILENCE? COMME IL SE MOQUE DE TOI? ET COMME IL SE MOQUE DE MOI?
ON VOUDRAIT LE TENIR. L'ARRACHER PAR LAMBEAUX. JUSTE UN MOMENT. JUSTE POUR UN TEMPS. MAIS IL S'EN VA DÉJÀ ET NOUS LAISSE LÀ . SUR LE BORD DU CHEMIN. AVEC DU VIDE DANS LES MAINS.
ON VOUDRAIT LE TENIR. POUVOIR LE RETENIR. ON DEMANDE UN INSTANT. ON QUÉMANDE UN MOMENT . COMME AVANT. MAIS IL PASSE LE TEMPS. IL S'EN FOUT BIEN D'AVANT. LUI, IL REGARDE DEVANT.
ET. NOUS. ON RESTE LÀ. AVEC LES BRAS BALLANTS. EN SE DEMANDANT BIEN COMMENT ON FERA SANS AVANT POUR ALLER DE L'AVANT .
Antonia de Réus de la Torre
Extrait du recueil: La Mort Soleil
Lebreil 2013
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