Elle s'est allongée sur le dos La Belle Divine
Qui se laisse mais tout lentement déprendre
Très somptueuse défaite dans sa robe de jade
Et sur cette bouche bombée à la nacre peinte
Se promène déjà d'un mousseux transparent
Le doigt délicat de sa lune compagne captive.
Comme s'offre son corps d'odorantes moiteurs
Aux caresses onctueuses de l'amante hétaïre
Elle se prend en cadence d'une molle tiédeur
Dessinée par ces mains d'ambres huiles parfums
Qui s'insinuent à ravir dans la sculpture des reins
Et l'affolent en silences d'un plaisir long désarmant.
Entière enveloppée en couleurs ondoyantes
Par des doigts fuselés imprégnés de saveurs
Licencieuse cambrée circonvenue consentante.
Antonia de la Torre
Extrait du recueil: d Ambre et d'Ébène
PS: Ceci est un texte tiré d'un recueil et n'influe en rien sur la qualité normale de ma sexualité.
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