Ils l'ont tué devant Elle, immolé de vengeance sur l'autel sacrilège d'un amour interdit.
Ils l'ont mis à genoux par la loi ancestrale d'une main orgueilleuse se réclamant d'adultère.
Le poignard ramassé s'est trempé dans le sang, d'une flamme étirée, sur la gorge poisseuse qui a plié de mort cet homme du hoggar aux pieds violentés de la femme défaite.
Et son corps a glissé jusqu'à terre vermeille tout le long de sa robe où se fige la poudre.
Et ses bras affaiblis se sont tendus vers Elle dans le serment angoissé d'un serment d'éternel.
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Le poignard exigeant s'est planté dans la chair
D'une griffe mortelle
ls l'ont mis à genoux, fissuré d'écarlate, qui se meurt de l'amour en se buvant de désir dans les yeux d'une femme.
Ils l'ont tué devant Elle explosée de soleil, qui s'en va d'ambre ébène en s'éteignant à la vie sans le souffle d'un prince.
Ils l'ont mis à genoux par la loi ancestrale d'une main orgueilleuse se réclamant des Chrétiens.
Antonia de Réus de la Torre
La muerte de amor 1
La ultima vez 2
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