Habillée comme de hasard ... d'un quelconque chiffon emmêlé à un flot de satin, Pulpeuse, Elle s'étale par fentes dans le drapé d'un tissu amarante.
Revêtue comme par mégarde ... d'un tout petit rien embrouillé dans un flou de dentelles, Elle se fond par traces, Divine, entre des soupçons de voile marine.
Et ses bras qu'Elle enserre Et ses chevilles qu'Elle entourne
Par des colliers d'or si fins Par des bracelets d' airain lanières
Longs comme des rivières Serrés comme pour une prisonnière
Dessinent dans la lumière Tracent d'argent dans la poussière
Toute l'insidieuse douceur La danse lente du cobra noir révélé
De grands cobras déployés De son désir ardent trop bien affiché
Vers ses hanches bombées.
Habillée comme de hasard
Revêtue comme par mégarde
Elle ne sait pourtant même pas
Que c'est quand même de Lui
Qu'Elle s"habille ce soir.
Comme son corps s'affiche arène
De sa lutte avérée d' ambre ébène.
Antonia de Réus de la Torre
A revoir manque un vers en FTF
face to face?
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