Dans les couleurs fauves de ses déserts
Je voyais l'ambre de ses yeux verts
Qui étincelaient les vastes pyramides
Sous les rubans longs des perséides.
Tu étais comme le souffle ardent
D'un vent dangereux et violent
Une tempête noire incontrôlable
Un bel ouragan couleur de sable.
Tu étais comme l'éclat profond du saphir
Qui faisait aux doux bruissements du zéphir
Un si bel écrin de velours éclat sombre
A mon coeur tout emprisonné d'ambre.
Tu étais la mer qui se démonte
Dont l'arrogante vague monte
Et qui se prend d'un brutal orage
Tout palpitant d'éclairs de rage.
Dans les couleurs fauves de tes déserts
J'ai perdu l'ambre noir de tes yeux verts
Car ce jour là je me suis noyée d'écumes
Dans un brutal naufrage d'amertumes.
Antonia de Réus de la Torre
Larrey 2010
Derniers Commentaires