Il a brisé son corps pour lui voler son coeur
Et l'a prise en silence sur ses cris de souffrance
Comme il liait ses mains et creusait ses poignets
Puis fouettait d'une longue patience sans faille
Ce dos qui se pliait dans des vagues sonores
Sur des hoquets étouffés et des larmes rentrées.
Elle était si belle, chaude prisonnière femelle,
Quand son corps se tordait en implôrant sa grâce.
Mais que ses seins se tendaient, déjà tous durcis,
Dans l'aveu si monstrueux d'un plaisir interdit.
Par un ballet sulfureux pour en faire sa danse
Il avait pris ce corps en l'habillant d'un soir
Qui dévoilait trop bien ce qu'elle voulait cacher
Et quand elle refusait à tout prix de donner
Il l'a forcée à rendre ce qu'elle voulait garder.
Antonia de Réus de la Torre.
*** Je précise ici que ce texte est extrait d'un recueil et n'a aucune incidence sur ma sexualité qui est d'une normalité
toute habituelle
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