Sur les murs tièdes ressuyés de parfums
Où s'enchevêtre le délicat réseau céladon
Des riches faïences aux vernis décorés
S 'évanouissent encore d'un écho persistant
Les pas tranquilles de ces belles apsaras
A la démarche lente de reines consacrées.
On les entend qui chuchotent entre elles
A voix sirupeuses et comme roucoulées
De petits riens secrets excessifs et troublants
Avec la nuque incurvée et le profil busqué
De ces oiseaux flammés au rose déhiscent.
Antonia de Réus de la Torre
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