Ô Toi sombre Baudelaire le Maître
Ce Prince des ténèbres qui font naître
De clairs et brûlants abîmes solitaires
Au souffle long de tes fleurs légendaires.
Douce Marceline, La Belle Amie
Gisante d'une triste plume endormie
Et qui ne fût plus jamais celle d'avant
Sans les bras enjôleurs de son amant.
L' Ardent Rimbaud, Ange de Révolte
Lorsque d'une belle mine désinvolte
Il crevait sa givre rage d'adolescent
Dans un bâteau ivre d'incandescent.
Mon seigneur, ô mon tendre Lamartine
Chantre appliqué d'une envolée divine
Te pleurant d'un lac d'amour malheureux
Sur les splendeurs de tes chars vaporeux.
Et Verlaine le plus Grand de tous ces Grands
Amant distordu et Poète de la rime simplissime
Dans ces sanglots longs des violons de l'automne
Nous en révéle encore la belle musique féminine.
Hélàs, que ne suis-je leur égale
Quand j'écris d'une encre bien trop pâle
Qui s'alarme d'une fadeur moqueuse
Dans sa longue quête d'amoureuse.
Antonia de Réus de la Torre
La Romanerie au château
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