Ainsi quand vient l'heure sombre des festins étoilés
Où se meuvent les palmes des flabellums royaux
Transparaissent des corps à la brillance mouillée
Qui sans même se révéler et en demeurant celés
En offrent bien plus de se trouver ainsi dévoilés.
Et dans le fondant onctueux du plissé transparent
Où se façonnent des gorges à la rondeur d'enfant
Viennent alors se cueillir les baisers longs des amants
Comme leurs mains énervées s'égarent sur les tissus collés
Et que leurs bouches se calquent sur les formes bombées.
Antonia de Réus de la Torre
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