Ils ont croisé le sabre d'une lueur mortelle
Les ardents touaregs assombris de marine
Derniers descendants des glorieux hommes libres.
Qui ont esquissé au massif imposant du hoggar
Les arabesques guerrières d'une danse fatale
Dans l'arène impassible étalée de grandiose
Que leur offre en silence lent la terre sacrée
Au pays somptueux du croissant écarlate.
Ils se sont mesurés d'un long regard d'acier
Les ardents touaregs assombris de marine
Dans l'ultime salut au courage des braves
Comme sur l'âme du sabre résonne l'apre colère
D'un coeur farouche qui se rend de douleur
A la lame courbée d'une envie meurtrière
Où se contre fend d'indomptable valeureux
Ce courageux homme bleu tatoué de désert
Dans l'honneur mâle d'un combat si acharné
Qui n'a jamais failli d'âme et de vrai courage .
Ils se sont affrontés d'une longue joute royale
Les ardents touaregs assombris de marine
Sur l'orgueil d'une race évadée de contraintes
Et toute la fierté sauvage de leur âme invaincue
Qui les a opposés jadis d'un duel magnifique
Dans la lutte fougueuse des guerriers insoumis
Se prenant d'une flamme sous le poids de la haine
Avec tout le respect grave d'une noblesse de sang.
Antonia de Réus de la Torre
Ecrit lors de ma grande jeunesse, ceci excusant cela, et inspiré par un tableau adornant le cabinet de ce mystérieux amoureux.
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