Elle a écrit des mots
Qui étaient le miroir où se dévoilent les âmes.
Où se découvrent enfin les habitant du marais.
Ceux qui portent en eux tout le mal des abîmes.
Elle a écrit des ôdes
A la souffrance des femmes et à la beauté des corps.
Elle a aussi parlé de violence. De sexe. Et de mort.
De la haine des hommes et de leur manque d'ardeur.
Ils ne lui ont pas pardonné
Qui rejettent sur elle la noirceur de leur âme.
Elle, cette grande et belle dame libertine,
Qui a chanté la grandeur et la misère
Comme on extrait d'ambre et d'ébène
Toutes les fleurs du mal
Sur la laideur des hommes.
Antonia de Réus de la Torre
Prologue en page d'accueil du recueil "Et dieu créa l'homme à son image "
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